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Refuge périurbain : une nuit américaine à Bassens

Sur le parcours des randonnées périurbaines, un nouveau refuge sera installé sur les hauteurs de Bassens. Il sera baptisé « La nuit américaine » et se nichera au pied du belvédère du parc Panoramis. Bruit du frigo a confié la conception de ce septième refuge à une collaboration nantaise : Marc Jaeger, un architecte indépendant, et Frédéric …

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Refuge périurbain : une nuit américaine à Bassens

"La nuit américaine", le septième refuge périurbain conçu par Marc Jaeger (DR)
« La nuit américaine », le septième refuge périurbain de la métropole bordelaise (DR)

Sur le parcours des randonnées périurbaines, un nouveau refuge sera installé sur les hauteurs de Bassens. Il sera baptisé « La nuit américaine » et se nichera au pied du belvédère du parc Panoramis.

Bruit du frigo a confié la conception de ce septième refuge à une collaboration nantaise : Marc Jaeger, un architecte indépendant, et Frédéric Péchereau, Thomas Cantin, Wilfrid Lelou, du collectif Fichtre :

« Nous avons respecté les vœux du maire pour une construction qui se fond dans le paysage et qui ne gène pas la vue offerte par la passerelle plus haut. Son orientation et sa large façade permettent un champ visuel qui couvre l’ensemble du panorama : de la ville de Bordeaux jusqu’au port de Bassens. Ce paysage est emmené à évoluer avec les travaux en cours ou prévus dans ce secteur. »

« Nous avons voulu transcender le réel »

Sur cette partie de la ville en mutation, le refuge offrira « une vue d’avion ». Sa forme triangulaire épousera la pente du terrain et proposera ainsi des « gradins » pour profiter du spectacle que l’on soit assis ou allongé :

« Les zones de couchage s’échelonnent librement sur le sol en emmarchement, chacun dispose alors de l’échappée visuelle vers l’horizon. »

La vue est offerte par une grande baie vitrée d’environ 8 mètres de large dont les vitres sont teintées en bleu pour renforcer une scène nocturne, technique utilisée en tournage cinéma. Le bleu et l’ouverture au format cinémascope se réfèrent au principe cinématographique de la nuit américaine.

« Avec cette vue, nous avons voulu transcender le réel et lui donner un côté onirique. La tonalité bleutée des verres plongent le spectateur dans la vision allégorique de la nuit américaine. Ce procédé cinématographique, donnant son nom au refuge, fait également écho au lien qu’a entretenu la ville de Bassens avec la présence Américaine au début du XXe siècle. »

Ce refuge – dont la construction financée par Bordeaux Métropole va débuter courant juin et la livraison attendue au cours de l’été 2015 – pourra accueillir une dizaine de visiteurs et chacun d’eux pourra, chaque nuit, se faire son film.


#Bruit du Frigo

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