C’est la 15e étape et l’avant-dernière pour la caravane de l’Exposition Universelle « France 2025 ». Celle-ci s’est posée pour trois jours place de la Bourse à Bordeaux. Elle a été inaugurée ce jeudi par le maire de Bordeaux, Alain Juppé, en présence de Jean-Christophe Fromantin, président d’ExpoFrance 2025.
La France est donc candidate pour accueillir l’exposition universelle en 2025. Elle sera en compétition avec Toronto (Canada) et Osaka (Japon). Une nation en compétition avec des villes ? C’est l’originalité de la proposition précise Jean-Christophe Fromantin :
« Il y a d’abord la volonté des villes françaises de s’inscrire dans le projet. 15 maires des plus grandes villes de France ont très vite voulu jouer le jeu et d’autres villes et communes veulent montrer leurs savoirs-faire. »
Plus de pavillons, mais des expositions thématiques
Bordeaux est donc de la partie. Si la proposition française est au stade du concept avec des grandes lignes définies – comme l’installation d’un village global dans la région parisienne avec une sphère de 127 mètres de diamètres présentant des projections d’informations connectées en temps réel –, les projets des villes sont encore à l’étude, celui de Bordeaux compris. La ville « doit faire une proposition selon son savoir-faire et ses atouts ».
Parce qu’ « il y a des pays qui ont plus de moyens que d’autres », le principe des pavillons est abandonné au détriment d’expositions selon des thématiques. Le but est de « mettre tout le monde au même niveau ». Les accès aux expositions seront modulables selon les parcours entre les villes et comprendront les déplacements.
La candidature a déjà reçu plus de 100 000 soutiens. Selon les organisateurs, ce cap a été franchi à Bordeaux. Le principe est d’envoyer un selfie réalisable sur place, tous les jours de 10h à 22h jusqu’à dimanche 29 mai. D’autres animations sont proposées comme le film de présentation en 3D et des projection sur un modèle réduit de la sphère jusqu’à 23h.
Le dossier de la France est financé par 27 grandes entreprises françaises et « ne coûte rien à l’État ». Il sera remis par François Hollande à la mi-juin au Bureau International des Expositions (BIE) et le choix sera fait en 2018. La dernière exposition universelle en France s’est tenue à Paris en 1937.
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