Autour des trois interpellés hier lors de la manifestation contre la Loi Travail, « le soufflet est vite retombé » estime Maître Romain Foucard. Les trois hommes de 25 à 31 ans étaient présentés en comparution immédiate ce vendredi après-midi.
Le client défendu par Maître Foucard était accusé de violences volontaires pour s’être « interposé de manière violente à l’intervention des forces de l’ordre auprès d’un de ses amis » selon un communiqué du procureur de la République, Marie-Madeleine Alliot ou bien selon son avocat « d’avoir bousculé un policier » lors de la débandade sous les lacrymogènes, rue Sainte-Catherine.
Les deux autres étaient accusés de violences aggravées avec usage d’arme, en l’occurrence des cailloux jetés n’occasionnant aucune blessure grave. Deux mois de prison fermes avait été requis contre eux, indique Francetvinfo.fr.
« A hue et à dia »
Respectivement, ils écopent de 300 euros d’amende avec sursis, d’un mois avec sursis et de 30 jours-amende à 10 euros par jour. Bref, « le strict minimum » pour Maître Foucard :
« On a des instructions de fermeté mais il faut raison garder. On met en branle des mesures de comparution immédiate alors que les casseurs on les laisse tranquille. On tire à hue et à dia. On a essayé de prélever 2, 3 personnes qui auraient fait l’affaire mais ce ne sont pas eux qui font l’affaire. »
A signaler, qu’un mineur a également été interpellé lors de la manifestation et qu’il ne comparaissait pas ce vendredi.
Chargement des commentaires…