
Selon Marik Fetouh, adjoint au Maire de Bordeaux, chargé de l’égalité et de la citoyenneté et secrétaire général du Capri (centre de prévention de la radicalisation), nul besoin de réformer la loi de 1905 pour permettre un financement public des mosquées : la dérive vers l’islamisme radical passant par la case prison, il faut former des aumôniers.
Après la dramatique vague d’attentats qui a secoué la France ces dernières semaines, de nombreux élus et intellectuels ont pris position pour une structuration de l’islam en France. L’exécutif a fait plusieurs déclarations à ce sujet : Manuel Valls a évoqué la possibilité d’un financement public du culte musulman, François Hollande y étant pour sa part hostile. Ils sont néanmoins d’accord sur un « outil » : ce sera la « Fondation pour les œuvres de l’islam de France », créée en 2005, et qui n’a jamais fonctionné. Voilà une méthode un peu particulière que de définir les moyens avant d’avoir des objectifs clairs…
Précisément, quel est l’objet de cette réforme ? On imagine assez aisément que le projet du gouvernement est de lutter contre la radicalisation. Or celui-ci focalise son attention sur les mosquées, qui ne sont pas des lieux de radicalisation à proprement parler. Les rapports sur le sujet se succèdent, le dernier en date étant celui de la sénatrice Nathalie Goulet (UDI) sur le financement de l’islam de France. Ces rapports s’accordent sur le fait que, contrairement à certaines idées répandues, qui correspondent à ce qui a pu se passer dans les années 1990 et 2000, les recrutements pour les réseaux djihadistes ne se font que rarement dans les mosquées. Et quand ils s’y font, c’est sans que la direction de la mosquée n’en soit ni actrice, ni même informée, du fait de la surveillance réalisée par les services de renseignements.
C’est ce que nous retrouvons sur le terrain au sein du Centre d’action et de prévention de la radicalisation des individus (CAPRI), dont le siège se situe à Bordeaux. En effet, aucun des 30 jeunes que nous suivons ne s’est radicalisé en lien avec un imam dans une mosquée. Du point de vue de la radicalisation, les lieux de cultes sont donc un faux problème : des réseaux peuvent s’y constituer, mais au même titre que n’importe quel autre lieu de socialisation.
Mettre dans les lieux de culte musulmans des imams agréés par l’Etat aurait néanmoins pour avantage de s’assurer que les discours tenus sont respectueux de notre droit et de nos principes, au premier rang desquels le principe d’égalité, que les imams délégués ne connaissent pas forcément. Ce qui est fondamental, mais un tel agrément bute sur le principe de séparation des Eglises et de l’Etat contenu dans la loi de 1905, qui induit une autonomie et une libre administration des cultes.
Pour un véritable statut des aumôniers de prison
Il y a par contre un lieu où la radicalisation est avérée, et où la loi de 1905 nous permet d’agir : ce sont les prisons ! L’article 2 du texte dispose en effet que l’Etat peut financer « les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons ».
Or à la différence des aumôniers militaires qui sont officiers, leurs homologues en prison n’ont pas de statut spécifique, et reçoivent de très faibles indemnités. Il en découle logiquement un manque d’aumôniers dans les établissements pénitentiaires qui, lorsqu’ils sont présents, sont rarement formés : comment en effet leur imposer une formation avec des rémunérations aussi indigentes ? Les candidats seraient encore moins nombreux. Pourtant, la nature ayant horreur du vide, ce sont des prédicateurs autoproclamés qui prennent la place laissée vacante, et qui tiennent souvent des discours assez radicaux.
Les aumôniers, lorsqu’ils sont présents, jouent un rôle non négligeable en matière de lutte contre la radicalisation. L’administration pénitentiaire sait faire appel à eux, notamment pour immiscer le doute, favoriser la réflexion, et apporter une ouverture à la pluralité des interprétations des textes chez certains détenus dont la pensée se rigidifie. Créer un véritable statut permettrait d’avoir un nombre suffisant d’aumôniers, et de pouvoir exiger en échange une véritable formation, qui devrait intégrer la prévention de la radicalisation, les formations essentiellement juridiques proposées à l’heure actuelle ne suffisant pas.
Une fois le statut d’aumônier des prisons créé, et ces derniers recrutés en nombre suffisant et formés, le législateur aura la possibilité d’exiger que les imams qui exercent dans les mosquées soient choisis parmi eux. En passant par ce statut, il est donc possible de structurer le culte musulman, sans salarier les imams, et donc sans mettre à mal la loi de 1905. Et en même temps, de participer efficacement à la prévention de la radicalisation dans les prisons.
la seule façon qu'on le veuille ou non de résoudre la question serait de compléter la Loi 19o5 en y ajoutant l'Islam au même rang que les religions Chrétiennes et le Judaïsme. Pour cela bien entendu il faudra élire des gens qui n'ont aucun lien financier avec les pays arabes. En fait nous sommes encore dans une affaire de gros sous d'une caste qui privilégie ses avantages sur la qualité de vie du Peuple. Ce que les aumôniers toutes tendances confondus pourraient juste rappeler à ces carriéristes politicards parvenus et de plus en plus médiocres depuis les grandes mairies jusqu'aux Chambres, c'est qu'ils mourront comme les autres sans rien emporter que ce qu'ils auront placé dans leur cœur hors depuis vingt ans pour beaucoup d'entre eux le bagage sera bien léger.... là au moins est la consolation des plus humbles.
Ceci dit, on peut la réduire à l'article 2 :
"La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte".
Et rajouter éventuellement un nouvel article 3 :
"Ton putain de Dieu, quel qu'il soit, n'existe pas alors lâche nous la grappe avec tes contes pour enfants". (suggestion de présentation)
Quant à votre prêchi-prêcha ridicule (pardon, "vos propos"), il est déjà oublié.
Ceci dit, si vous pouviez à l'occasion m'expliquer comment on "devient un homme dont la vie est pleine de sens", je suis persuadé que ça pourrait m'aider.
Please, help...
https://www.youtube.com/watch?v=Sx7QVnHF7EY
Miséricordieusement vôtre,
Je vous laisse à vos troupeaux, lutins, bergers et autres barbus célestes dont les voies sont impénétrables.
J'imagine que eux vous comprennent et ne vous oublieront pas, puisque ça semble si important pour vous.
En attendant, calotins de tous les pays, foutez-nous la paix.
Avez-vous lu ''Le Code de la conscience'' de Stanislas Dehaene ? Je vous le recommande. (vous pouvez aller directement de la page 352 à la page 361)
Vous comprendrez que l'homme n'est pas libre (dans le sens qu'il ne peut faire autre chose que ce que son cerveau lui commande de faire). Partant de là, si Dieu existe, c'est lui seul le responsable de tout ce qui se passe dans son univers céleste, du bien comme du mal). Quand on a compris ça, on ne méprise plus, on plaint, on ne punit plus par haine, on se protège.
Par contre, je vous rejoins quand vous dites ''on ne peut pas connaître les raisons de sa Vie'', car on ne sait pas grand chose. Ce que l'on sait, c'est que notre cerveau fonctionne tout seul et qu'il nous fait prendre parfois conscience, (si l'on a du vocabulaire), de quelques unes des milliards de raisons (ou causes) qui poussent les êtres vivants, (humains ou non, et quelles que soient les ''qualités'' de leur système neuronal) à faire ceci plutôt que cela ; et quand on sait ça, le mot ''responsable'', n'a plus son sens habituel, celui qui sous-entend qu'un homme aurait pu faire autrement qu'il a fait.
J'ai cité Dehaenne, mais les scientifiques qui travaillent sur le fonctionnement du cerveau ne manquent pas. Je vous suggère de lire.
Mais vous avez pu constater que votre contradicteur "qui a du cœur" considère que toute remise en question de son dogme est qualifiée de "conversation d‘adolescent en recherche d’existentiel".
Peine perdue.
Et dire qu'on a même plus d'arènes avec des lions, ce qui avait au moins le mérite d'être récréatif. En tout cas, à l'époque on savait tendre l'autre joue. Les "valeurs" se perdent... (hi hi hi !)
J'avais bien compris que vos propos se rapprochaient des miens (ou l'inverse), et j'ai compris que ce Monsieur qui s'affirme énucléé, l'est du cerveau ou tout au moins d'une partie, et c'est pour cela qu'il me dit ne pas vouloir prolonger notre échange de pensées. Il est tout de même sympa de ne pas vouloir me faire perdre mon temps.
Guy.julien@sfr.fr
:)
Encore raté !
(lol, comme disaient les jeunes il y a 10 ans)
Mais effectivement, Dieu reconnaîtra l'autre gars (qui ne veut pas qu'on l'oublie) quand nous on s'ra descendu chez Satan et en bas ce s'ra épatant.
Ou alors rien (ce qui même pour un athée fervent ou un agnostique hargneux serait un poil décevant...) :
https://images.duckduckgo.com/iu/?u=http%3A%2F%2Fflacmusic.info%2Fuploads%2Fposts%2F2012-05%2F1336322834_cover.jpg&f=1
J'ai jeté un coup d'oeil sur le site https://images.duckduckgo.com/iu/?u=http%3A%2F%2Fflacmusic.info%2Fuploads%2Fposts%2F2012-05%2F1336322834_cover.jpg&f=1 , mais je promets que j'ai très peu regardé. Vade retro satanas
Quant à ta pudeur (qui t'honore) nul doute que le Seigneur saura en tenir compte au moment opportun. Sinon, tu connais Pornhub ? Les sections "fétichisme allemand" et "BDSM donkey" sont particulièrement réputées pour être une source d'inspiration de premier ordre pour toute la communauté des croyants traditionalistes.