Ni le vœu du FN s’opposant à l’accueil des migrants de Calais, ni celui des élus socialistes et écologistes invitant Bordeaux à prendre « toute sa part » n’ont été adoptés ce lundi en conseil municipal de Bordeaux.
Si Alain Juppé, interrogé en conférence de presse par Rue89 Bordeaux, s’est également refusé à commenter la délibération du conseil municipal d’Arès hostile aux réfugiés – une expression selon lui « démocratique » -, il affirme en revanche avoir « engagé un recensement des sites possibles » dans l’agglomération pour accueillir des réfugiés.
« Lorsque ce recensement sera effectué, je le transmettrai au préfet afin qu’il puisse en discuter avec les maires », a précisé le président de Bordeaux Métropole, qui pose trois conditions à l’hébergement d’anciens de la « jungle ». Il devra être « strictement réservé aux demandeurs d’asile et pas aux personnes en situation irrégulière », se limiter à des « petits groupes de 30 ou 40 personnes, en accord avec les maires », et bien sûr qu’ils soient « sous la responsabilité de l’État, c’est-à-dire du préfet ».
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