« L’enjeu moteur des droits culturels est la liberté effective. […] Cette liberté est aussi un enjeu majeur pour tous, dans une société qui aujourd’hui a trop tendance à se fermer aux autres. […] La question n’est donc plus la simple fréquentation des festivals ou des salles de spectacles, mais bien celle du mieux vivre ensemble avec une plus grande reconnaissance des cultures des autres. Une lutte contre le repli, devrait-on dire, pour faire un peu mieux humanité ensemble avec nos multitudes de cultures différenciées. »
Tiens ! On croirait entendre Jean-Michel Lucas. Et pourtant, c’est Éric Correia, conseiller régional de Nouvelle Aquitaine, délégué à l’innovation, aux droits culturels et à l’économie créative, qui répond aux questions de Profession Spectacle. La Région annoncera ce jeudi le lancement des « droits culturels » pour 2017. Éric Correia décrit le dispositif :
« Dans l’esprit d’une co-construction véritable, les volontaires apporteront leurs idées, leurs pratiques, leurs suggestions, leurs critiques afin d’élaborer progressivement, mais ensemble, des règlements d’interventions qui fixeront la nature des soutiens de la région aux projets respectueux des droits culturels des personnes. Un budget est prévu pour compenser le temps passé par les volontaires à cet effort de co-construction qui commencera en janvier 2017 pour se conclure à l’été 2018. »
Jean-Michel Lucas, co-signataire d’une tribune dans l’Humanité sur cette question et qui avait adressé une lettre à François Hollande, se réjouit d’ « une excellente décision de la part de la région ».
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