Les comptes sont au beau fixe pour le département de la Gironde. Son président, Jean-Luc Gleyze se félicite de « maintenir un bateau à flot qui peut avancer de façon sereine ».
Ce jeudi 13 avril, le Conseil départemental s’est tenu pour voter le compte administratif correspondant à la clôture de l’exercice budgétaire 2016 qui répertorie l’ensemble des dépenses et des recettes réalisées dans l’année. Celui-ci permet de constater l’exécution du budget et le respect des objectifs fixés. Les élus ont ainsi voté en faveur du maintien du taux foncier bâti à son niveau de 2016.
« Le budget sincère, correspondant à toutes les dépenses prévues, permet la consolidation de l’année 2017 », précise Jean-Luc Gleyze.
Le produit des droits de mutation, qui varient selon les ventes des biens, a permis de compenser la diminution des dotations de l’Etat (25,6 millions d’euros) et la perte du fonds de solidarité (5,8 millions d’euros). En effet, ces recettes sont en hausse de 47 millions d’euros, portées par les droits de mutation (+10,60 %) et les recettes de fiscalité directe (+7,50 %).
Avec une épargne brute dégagée qui s’élève ainsi à 152 millions d’euros et une capacité de désendettement ramenée à 4,5 années (contre une moyenne de 8 ans pour les autres départements), « la Gironde est le deuxième département le mieux géré de France », déclare son président.
Chargement des commentaires…