
À titre d’exemple, le quotidien s’est penché sur les trajets Paris-Bordeaux proposés au 5 juillet 2017. D’après le site, un premier train «direct» part de Paris à 8 heures 27 pour rallier Bordeaux à 11 heures 37, soit un trajet de 3 heures 10. Le second, également affiché «direct», part à 8 heures 52 pour arriver à 10 heures 56, soit un trajet de 2 heures 5. Si la logique voudrait que le premier trajet, le plus long, coûte moins cher en voyageur, il n’en est rien : le prix du trajet est le même, 69 euros.
La SNCF confond « direct » et « sans correspondance »
Ensuite, comment expliquer qu’un trajet excédant les trois heures porte la mention «direct» ? La SNCF entend par là que les voyageurs n’ont pas à effectuer de correspondance. Mais des arrêts peuvent bien avoir lieu en gares d’Angoulême ou de Poitiers, rallongeant ainsi le temps de trajet d’une heure et cinq minutes. En clair, choisir un trajet «direct» ne garantit pas d’effectuer un trajet plus rapide
Contactée par les Échos, l’entreprise ferroviaire a admis « un bug », lequel serait dû au rodage des nouveaux horaires. Pour le corriger, la SNCF compte « intervenir dans les prochaines 24 heures et pourrait ainsi modifier les tarifs fixés pour ces trajets. » Vigilance donc pour les usagers qui auraient déjà réservé un billet sur cette ligne. Aussi, la SNCF a affirmé travailler sur un autre nom pour avertir les voyageurs lorsqu’un trajet impose des arrêts en gare.
Et voilà ! les gogos qui ont vraiment cru que cette LGV, ferait tous les trajets en 2h5mn, vont déchanter.....
Quel gâchis pour la nature dévastée, et tout ça au détriment des lignes " normales " délaissées.
Vive Bordeaux et les nouveaux clapiers où vont s'entasser les exilés de la capitale !