[A LIRE SUR LIBÉRATION] Dans un entretien accordé à Libération, Virginie Calmels explique les raisons de son ralliement à Laurent Wauquiez, grand favori pour la présidence des Républicains, par l’envie de « reconstruire » sa famille politique. Elle se réclame de Margaret Thatcher et prône un « libéralisme populaire » comme « volonté de tirer tout le monde vers le haut au lieu de niveler par le bas ».
L’ancienne patronne d’Endemol, première adjointe d’Alain Juppé, évite de commenter le rapprochement entre le maire de Bordeaux et le président de la République :
« C’est lui qui m’a fait venir en politique. Il reste mon mentor et vous ne m’en ferez jamais dire du mal. Ceci étant dit, il est pour moi indispensable de faire exister la droite comme une des principales forces politiques plutôt qu’un grand rassemblement central face à des extrêmes. »
Cependant, elle rejette ouvertement le gaullisme revendiqué par une bonne partie de sa famille politique et invite à « sortir de l’égalitarisme » et un retour de la « méritocratie ».
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