En collaboration avec Bordeaux Métropole et la ville de Bordeaux, Enedis va bientôt fournir une énergie électrique aux bateaux de tourisme fluviaux. Au total, six paquebots venant de cinq compagnies différentes (CroisiEurope par exemple) seront concernés par le projet. Le concept est simple : fournir un raccordement d’électricité aux paquebots amarrés aux quatre pontons. Des postes électriques seront installés et 1300 mètres de câbles électriques seront déployés. L’objectif est de réduire les émissions polluantes des paquebots à quai.
Cette initiative ne concernera pas les paquebots maritimes, mais uniquement les croisières fluviales, notamment œnotouristiques.
« Sur les croisières maritimes, nous ne sommes pas sur les mêmes tailles, ni les mêmes volumes énergétiques, explique Stephan Delaux, adjoint au maire en charge du tourisme et de la vie fluviale. En ce qui concerne le tourisme fluvial, c’est une activité très précieuse, la seule qui irrigue tout notre territoire. Nous avons des escales dans le Médoc, sur la rive droite, vers Saint-Emilion, etc. »
Des travaux en cours
Les chantiers ont commencé en février pour les pontons Albert Londres et Ariane. Le premier sera utilisable dès la fin du mois d’avril 2018. Le second bénéficiera également de travaux d’assainissement, de traitement pour l’eau potable et d’installation de la fibre optique. Cela repoussera alors l’ouverture en 2019, date où les pontons Jefferson et Lafayette feront aussi leurs débuts sur la rive gauche.
Le ponton Ariane est en préparation :
Un peu plus de quatre millions d’euros ont été mobilisés pour construire ces structures. Enedis a contribué à hauteur de 700 000 euros.
« L’alimentation électrique de chaque ponton est de forte puissance. Il s’agit du triple d’énergie électrique d’un quartier d’habitation. »
Pour profiter de cette grosse alimentation électrique, chaque compagnie paiera sa propre consommation d’énergie.
Des tests de l’air à venir
C’est une demande assez récurrente ces dernières années. Des tests de pollutions de l’air vont être effectués au printemps prochain par ATMO. Stephan Delaux précise d’ailleurs :
« Nous pouvons faire des tests de la qualité de l’air uniquement en présence de paquebots. S’il n’y en a pas, c’est impossible et c’est pourquoi nous ne faisons pas des analyses tout au long de l’année comme certains le voudraient. Voilà aussi pourquoi nous n’avons pas pu en faire depuis 6 mois. »
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