L’association s’adresse principalement aux néophytes ou apiculteurs amateurs. Pour y participer, pas besoin d’avoir une ruche chez soi : il faut seulement se sentir concerné par le devenir des abeilles dont dépend 80% de notre alimentation, du fait de leur rôle dans la pollinisation.
Si certains sautent le pas et décide de produire leur propre miel en installant une ruche au fond du jardin, d’autres optent pour la plantation de plantes mellifères et la sensibilisation au zéro pesticide, ennemi de l’insecte.
Collaboratif
Avec un coût d’environ 500€, ces apiculteurs du dimanche sont vite découragés par l’achat d’un extracteur électrique, nécessaire pour récupérer le miel. C’est pour cette raison que la miellerie collective a été créée. Contre une adhésion de 30€ à l’année, elle permet à ses membres d’utiliser ces machines.
Mais la miellerie se veut aussi être un endroit d’échange et de partage de connaissance, comme l’explique Claude Bodin, président de l’association.
« On voulait trouver un lieu ouvert à chacun, où l’on peut donner des conseils sur comment s’occuper d’une ruche, comment protéger les abeilles, et sensibiliser au rôle de celles-ci. En plus de nos animations sur Bordeaux Métropole, ce lieu sera un point de chute pour tous les amoureux de la nature et des abeilles. »
Sensibiliser les plus jeunes
Outre la miellerie, l’association gère les ruchers du Bois Gramond à Eysines et ceux de l’hôpital Charles Perrens. Elle collabore déjà avec l’école des Iris à Lormont pour sensibiliser et former les enfants à l’entretien d’une ruche et la préservation de la biodiversité.
« Cela fait bientôt un an que l’on travaille avec des écoles de Lormont, poursuit Claude Bodin. Les élèves apprennent à s’occuper d’une ruches, et à faire vivre les abeilles en évitant pesticides et mauvais traitements. Ils devraient d’ailleurs être complètement autonomes l’année prochaine. »
Inscrite dans un large projet d’agriculture biologique élaboré par Bordeaux Métropole, l’association participera également au « Raid des maraîchers » à Eysines.
Aujourd’hui constituée de 30 membres, la miellerie collective espère rallier une vingtaine d’adhérents supplémentaires d’ici la fin de l’année. Les premières extractions sont prévues pour le printemps 2018.
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