Enquêtes et actualités gavé locales

Pour les 10 ans de votre média : objectif 2000 abonné⋅es

30/04/2024 date de fin
733 abonné⋅es sur 2 000
Pour ses 10 ans, Rue89 Bordeaux propose un abonnement à 10€/an et vise les 2000 abonné.es

Delphine de Vigan, présidente du jury du concours de nouvelles #Bordeaux2050

La romancière, auteure de « Rien ne s’oppose à la nuit » vendu à plus d’un million d’exemplaires, sera à Bordeaux le 11 décembre pour remettre le prix du concours de nouvelles lancé par Rue89 Bordeaux en partenariat avec Bordeaux Métropole et Bordeaux Métropole Énergies.

,

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Bordeaux, abonnez-vous.

Delphine de Vigan, présidente du jury du concours de nouvelles #Bordeaux2050

En sa qualité de présidente du jury, Delphine de Vigan viendra remettre les prix du concours de nouvelles lancé par Bordeaux Métropole et Rue89 Bordeaux sur la thématique « Bordeaux 2050 ». Les textes, de 20000 signes maximum et rédigés en langue française, doivent être remis avant le 10 novembre 2018 minuit.

Le jury sera composé également (et entre autres), d’Hervé Le Corre, auteur bordelais de roman policier. En 2009, il reçoit le grand prix de littérature policière, le Prix Mystère de la Critique en 2010 pour « Les Cœurs déchiquetés » et les prix Le Point du Polar européen 2014, Prix Landerneau polar 2014 et Prix Michel-Lebrun 2014 pour « Après la guerre ». Son dernier livre, qui s’intitule « Prendre les loups pour des chiens », est paru en janvier 2017.

La cérémonie de remise des prix aura lieu à la maison du projet #BM2050 sur les Bassins à flot à Bordeaux le 11 décembre (et non plus le 15) à partir de 18h.

Auteure populaire

Le premier livre publié en 2005 sous le vrai nom de Delphine de Vigan est un recueil de nouvelles. « Les Jolis Garçons » est présenté par l’éditeur « entre recueil de nouvelles et roman » puisqu’il décrit différentes étapes de la vie d’Emma.

Emma est le personnage central de ce livre « composé de trois textes : trois hommes, trois moments ». L’héroïne rencontre d’abord un avocat, ensuite un écrivain, et enfin un animateur de télévision. Chaque texte peut être lu indépendamment. La lecture des trois pose la question de la répétition des échecs affectifs. « Combien de fois faut-il rejouer la fable, pour être capable de s’en défaire ? »

Avec cet ouvrage, Delphine de Vigan signe le début d’une carrière fulgurante. D’abord avec « No et moi » en 2007 qui reçoit le prix du Rotary avant d’être adapté au cinéma, ensuite avec « Les heures souterraines », publié l’année suivante et nommé au Goncourt. En 2011, « Rien ne s’oppose à la nuit », lui aussi en lice pour le Goncourt, rafle le prix du roman Fnac, le grand prix des lectrices de Elle, le prix Roman France Télévisions et le prix Renaudot des lycéens. Ce livre qui évoque la mère bipolaire de l’auteure s’écoule à plus d’un million d’exemplaires.

Delphine de Vigan (photo JC Lattès)

En 2015, « D’après une histoire vraie » remporte le prix Renaudot et le prix Goncourt des lycéens. Le livre raconte l’auteure dépassée par les réactions du public suite à son précédent ouvrage. « Je n’avais jamais imaginé les lecteurs émus, intimidés, je n’avais jamais imaginé que certains pleureraient devant moi et combien il me serait difficile de ne pas pleurer avec eux », dit-elle dans Libération. Avec cette mise en abîme qui ramène le statut de l’écrivain à une humanité commune, Delphine de Vigan s’installe sur le podium des meilleurs auteures françaises les plus populaires.

(DR)

En 2018, elle publie « Les loyautés ». Dans le préambule, Delphine de Vigan parle « de liens invisibles qui nous attachent aux autres ». C’est l’histoire d’Hélène, professeure de sciences naturelles dans un collège parisien qui, à travers Théo, un élève en difficulté, dévoile son propre passé traumatisé par des coups reçus lorsqu’elle était petite fille, jusqu’à laisser éclater une révolte longtemps tue et finalement portée avec obstination. L’écriture de Delphine de Vigan est sans détour et restitue des sentiments justes et précis.

Delphine de Vigan est née dans les Hauts-De-Seine en 1966. Jusqu’en 2001, elle mène une vie « ordinaire » employée d’une entreprise depuis des années. Son premier roman, « Jours sans faim », raconte sous pseudo son combat contre l’anorexie.


#concours

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Plus d'options