Elle n’a ni rue en son nom, ni centre culturel, ni école. Marie Marcelle Jane Poupelet est une artiste méconnue qui, pour son époque au début du XXe siècle, a pourtant su faire preuve de féminisme militant et d’engagement humanitaire hors-norme. Son courage et son talent, elle les a mis au service des soldats gravement blessés au visage.
La jeune périgourdine, formée à l’école des Beaux-arts de Bordeaux et reconnue dans le milieu artistique parisien, rejoint en mai 1918, la sculptrice américaine Anna Coleman Ladd au sein d’une initiative invraisemblable. Celle-ci vient d’ouvrir le « Studio for Portrait Mask » sous l’égide la Croix-Rouge américaine, un atelier qui fabrique des masques pour les « Gueules cassées » de la Première Guerre mondiale.
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