Cette charte, votée ce vendredi en conseil de Bordeaux Métropole, vise à contrôler dans l’espace public le déploiement des engins de mobilité en libre-service, dont les trottinettes électriques, en leur imposant trois conditions.
Les communes de la métropole pourront désormais délivrer une autorisation d’occupation du territoire (AOT) aux sociétés, contre redevance. Celle-ci est calculée en fonction du nombre de véhicules mis en circulation – représentant 30€ par trottinette et par an, 30€/vélo/an et 50€/scooter/an.
Le nombre de ces derniers est en outre plafonné par opérateur à 600 vélos classiques, 600 vélos à assistance électrique (VAE), 200 scooters et 100 trottinettes électriques.
900 trottinettes bientôt lâchées dans les rues
Enfin, à compter du 1er juin, les entreprises et leurs clients auront l’obligation de stationner dans les zones définies par les communes. La métropole a dévoilé ce lundi les 50 premiers emplacements déterminés à Bordeaux. Elle en vise 200 sur le territoire. Bègles devrait suivre la ville centre, Pessac et Talence attendent pour prendre la roue.
Selon Bordeaux Métropole, 9 opérateurs ont – ou s’apprêtent à – signer cette charte. Quatre d’entre eux sont déjà implantés dans la capitale girondine – Indigo Weel (vélo, et bientôt VAE), Yego (scooters électriques) Lime et Wind (trottinettes électriques). Les sociétés Voi, Tier, Flash et Gump (trottinettes électriques également) sont sur les rangs, tout comme la française Pony (vélo et trottonettes.
La collectivité estime à 900 trottinettes, 400 scooters, 1200 vélos standards et 700 VAE le nombre total d’objets de mobilité qui vont ainsi être mis en circulation d’ici cet été.
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