Comment protéger la population girondine des « pourvoyeurs de cancers, Parkinson, maladie de Charcot, malformations congénitales et autres joyeusetés du même genre » – à savoir les pesticides de synthèse ?
Dans une lettre ouverte adressée aux candidats des élections municipales en Gironde, Marie Lys Bibeyran et Valérie Murat, respectivement porte-paroles du Collectif Info Médoc Pesticides et Alerte Aux Toxiques, leur rappellent que des mesures existent.
« Pour un bien respirer ensemble », les deux associations signataires demandent aux futurs maires et élus municipaux de les appliquer : mettre en place des concertations avec les professionnels « pour adapter les produits de traitements aux abords des établissements sensibles (écoles, crèches, EHPAD…) » ; tenir une « réunion en amont de chaque saison avec professionnels et la population » ; installer « des manches à air pour indiquer la vitesse du vent » ; informer « la population sur les dates de traitement et les délais de rentrée » ; et instaurer une « médiation en cas de conflit entre un professionnel et un habitant ».
Cagnotte en ligne
Soulignant que la Gironde est un des plus gros départements consommateurs de pesticides de synthèse, elles préviennent les élus :
« Cette problématique qui empoisonne la vie des Girondins 5 mois par année, d’avril à septembre, sera le poison de votre mandat si vous ne prenez pas vos responsabilités d’élus et de représentants de tous vos concitoyens. »
Par ailleurs, les deux associations ont lancé en janvier une cagnotte en ligne pour financer une recherche de résidus de pesticides dans les bouteilles de vin. Celle-ci permettra de mesurer « les écarts entre le marketing, les annonces, les promesses et la réalité des pratiques professionnelles ».
« Pour un Bien vivre ensemble, il faut commencer par un Bien vivre tout court » martèlent les anti-pesticides.
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