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Les premières démos des « Bassins de lumières » à la Base sous-marine

La Base sous-marine de Bordeaux va accueillir, à partir du 17 avril, les expositions immersives de Culturespaces. Les essais des « Bassins de Lumières » ont été présentés ce mercredi.

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Les premières démos des « Bassins de lumières » à la Base sous-marine

Les chiffres sont vertigineux. 90 vidéos projecteurs et 80 enceintes, 120 km de fibres optiques, un investissement de 14 millions d’euros, pour une déambulation sur 3 000 m2 et des projections sur une surface de 12 000 m2. Augustin de Cointet, directeur du projet Les Bassins de lumières, n’est pas peu fier de présenter sa plus grande réalisation, à côté de celles de Paris (3300 m2) et de Baux-de-Provence (7000 m2).

« Les Bassins de lumières vont accueillir l’exposition de Gustave Klimt déjà vue en France, mais présenteront également une création spécifique conçue pour le lieu atour de l’œuvre de Paul Klee », annonce-t-il.

Un mix des deux expositions a été rapidement présenté en avant-première sur les murs de la deuxième alvéole obstruée au bout de son bassin pour assurer l’obscurité total. Le test nécessite encore quelques réglages pour les raccords des images et la qualité du son avant l’ouverture au public le 17 avril, date annoncée et respectée, « une prouesse vue la complexité du chantier ».

« Les Bordelais sont impatients », assure le directeur qui annonce 25000 billets déjà réservés.

Les deux expositions seront projetées en alternance avec une légère déclinaison dans chacune des quatre alvéoles et seront renouvelées chaque année.

Ocean Data dans le Cube

Un autre espace de 220 m2, Le Cube, sera dédié aux créations d’artistes contemporains de l’art immersif. « Il permettra de présenter des artistes locaux » assure le directeur qui annonce d’ores et déjà deux expositions d’artistes émergeants.

Le Cube accueillera des créations d’artistes émergeants (WS/Rue89 Bordeaux)

« Ocean Data » est une création du studio numérique Ouchhh. Elle se compose de millions de données captées dans la mer pour former une œuvre digitale où formes, lumière et mouvements sont générés à travers un algorithme.

Le collectif bordelais Organ’Phantom présentera de son côté « Anitya », une création qui retrace l’histoire de la Base sous-marine à travers différentes étapes de son histoire : l’occupation, l’industrie militaire, puis l’abandon.

Les billets, de 9 à 13,50 €, permettent l’accès à tous les espaces et toutes les expositions. 400 000 personnes sont attendues la première année.


#Base sous marine

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