Dans un courrier adressé ce vendredi à la Préfète de la Nouvelle-Aquitaine, au président de Bordeaux Métropole, au Président du Conseil Départemental, au Président de la Région, et aux maires des 28 communes de la Métropole, plusieurs associations et bénévoles (liste ci-dessous) ont demandé l’intensification de l’intervention de l’action publique à l’attention des personnes vulnérables, migrantes ou sans-abris, vivant dans des squats, au regard de la déclaration de l’état d’urgence sanitaire.
Trois priorités
Les associations soulignent en priorité trois domaines d’intervention, à commencer par la distribution dans les squats et les campements des colis alimentaires et des produits d’hygiène. En effet, la raréfaction des lieux habituels d’aide alimentaire, la fermeture des établissements scolaires où était assuré pour les enfants à midi « le seul repas équilibré de la journée », font craindre une sous-alimentation.
Par ailleurs, les associations s’inquiètent de voir disparaître un suivi médical dans certains cas et demandent que tout soit « mis en œuvre afin que toute personne souffrant d’une pathologie grave, d’une affection longue durée déclarée ainsi que les femmes enceintes, soient immédiatement mises à l’abri ». Elles demandent également « de généraliser l’accès à l’eau sur tous les bidonvilles » en installant plusieurs points pour éviter les regroupements.
Les signataires de cette lettre sont de Médecins du Monde, La Cimade, la Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty International, le Secours Catholique, le Réseau éducation sans frontière, Association Accueil Réfugiés en Val de l’Eyre, l’Association Soutien aux Travailleurs Immigrés, le collectif Bienvenue, le collectif Egalité des droits, le Foyer Fraternel et la Maison de Marie.
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