Tout s’est passé dans le calme et sans incidents. Pourtant l’action des militants d’Extinction Rebellion et d’ANV-Cop21 n’était pas des plus simples à réaliser. Il a fallu déployer une grande banderole de 8m sur 1,50 contre la façade, coller plusieurs affiches sur les portes vitrées, marquer au sol des slogans au pochoir, jouer une saynète satirique sur le thème de la pollution de l’air, allumer les fumigènes avant de finir par un die-in.
Vieux monde
Ils étaient une centaine de personnes à dérouler le programme ce mercredi à 18h30 devant le siège d’Air France à Bordeaux, allées de Tourny. Pour mener cette opération contre la ligne aérienne Bordeaux-Orly, il a fallu couper la circulation à une heure de pointe. En 20 minutes, l’affaire était pliée.
« On est content de l’action, rapporte Pistache, porte-parole de l’événement. On voulait pointer du doigt les élus en particulier. Le gouvernement annonce la suppression de navettes aériennes, et nos élus s’entêtent à vouloir les garder avec des prétextes assez fallacieux. C’est assez désolant. Ils ont signé la convention Terra Nova pour le climat et repartent dans des errements du vieux monde. »
Les associations pour le climat visent cinq élus comme on peut le voir sur la grande banderole : Alain Anzianni, maire de Mérignac ; Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine ; Nicolas Florian, maire de Bordeaux ; Patrick Seguin, président de la CCI Bordeaux Gironde ; et Patrick Bobet, président de Bordeaux Métropole. Elles les accusent de vouloir « empoisonner l’air alors que 40000 Français meurent chaque année de pollution de l’air ».
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