Enquêtes et actualités gavé locales

Pour les 10 ans de votre média : objectif 2000 abonné⋅es

30/04/2024 date de fin
732 abonné⋅es sur 2 000
Pour ses 10 ans, Rue89 Bordeaux propose un abonnement à 10€/an et vise les 2000 abonné.es

Le gaz hilarant bientôt interdit aux mineurs à Bordeaux ?

En réaction à un accident mortel de la route dû à l’emprise de gaz hilarant, le maire de Bordeaux annonce vouloir interdire la vente de protoxyde d’azote aux mineurs et la consommation dans sa ville. Il a récemment transmis à la préfecture un projet d’arrêté en ce sens.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89Bordeaux, abonnez-vous.

Le gaz hilarant bientôt interdit aux mineurs à Bordeaux ?

Un accident s’est produit dans la nuit de jeudi 24 septembre 2020 aux alentours de 1h45 du matin au niveau de la barrière Saint-Genès à Bordeaux. Le véhicule venant du boulevard Antoine-Gautier a percuté violemment l’entrée du tunnel. A son bord, le passager de 17 ans a été très grièvement blessé. Malgré les secours des sapeurs-pompiers et du Smur, il est décédé vers 2h30.

Selon les premières informations, le conducteur était sous l’emprise de gaz hilarant (protoxyde d’azote consommé en usage détourné via des cartouches destinées à l’alimentation).

Interdire la vente et la consommation aux mineurs

Ce jeudi, le maire de Bordeaux Pierre Hurmic a publié un communiqué de presse pour faire connaître sa « détermination à lutter contre la consommation de protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de gaz hilarant ». 

« Ce produit est bien trop dangereux et ne doit pas être banalisé. J’ai déjà transmis aux services préfectoraux depuis le 8 septembre, une proposition d’arrêté pour en interdire à Bordeaux la vente aux mineurs et la consommation sur l’espace public. »

En France, plusieurs maires ont pris des arrêtés interdisant la vente au mineurs et/ou la consommation sur la voie publique. A Bordeaux, l’observatoire des drogues et des toxicomanies a fait état, via son dispositif Trend, d’une généralisation de la consommation dans les espaces festifs et étudiants depuis 2017 (Rapport page 4). L’Espace santé étudiants de Bordeaux a ainsi lancé une campagne de prévention.

Par ailleurs, depuis décembre  2019, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi tendant à protéger les mineurs des usages dangereux du protoxyde d’azote. Validé en première lecture, il est en attente de vote à l’Assemblée Nationale.


#drogues

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Plus d'options