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Philippe Poutou : « Le pire est cet état d’esprit selon lequel on ne peut rien changer »

Arrivé avec deux de ses « camarades » à la mairie de Bordeaux après les dernières élections municipales, Philippe Poutou défend le rôle de son groupe d’opposition, des « élus utiles » qui n’ont pas « abandonné leurs activités militantes ». Le chef de file de Bordeaux en Luttes attend toujours de Pierre Hurmic « une mesure pour dire qu’il n’a pas été élu maire pour rien ». Premier des trois entretiens avec les présidents des groupes d’opposition.

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Walid Salem
Publié le   ·  
10 minutes
Philippe Poutou : « Le pire est cet état d’esprit selon lequel on ne peut rien changer »

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Co-fondateur et directeur de Rue89 Bordeaux

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Pourquoi la gauche radicale bordelaise a implosé et avance divisée au conseil municipal
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Elue après la démission d'Antoine Boudinet, Myriam Eckert, l'ancienne collaboratrice du groupe Bordeaux en Luttes, va se retrouver esseulée sur les bancs du conseil municipal, à côté de ses ex-camarades Philippe Poutou et Evelyne Cervantes-Descubes. La gauche radicale bordelaise se présente ainsi déchirée, au grand dam des militants déconcertés par une guerre fratricide qui a gagné la France insoumise, Evelyne Cervantes-Descubes ayant claqué la porte de la branche bordelaise. Retour sur les véritables raisons de cet échec, dans lequel ont pesé la question des relations au pouvoir, celle de la présidentielle 2022, mais aussi celle des violences faites aux femmes.

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