En complément de notre droit de réponse portant sur votre article en date du 3 avril, qui éclaire déjà vos lecteurs sur la plupart des points, nous apportons les précisions suivantes :
Si nous ne nous sommes pas exprimés en amont de l’audience du 1er avril c’est d’une part parce que 83% des non-conformités concernées étaient déjà résolues depuis 20 mois et que le restant est en passe de l’être, et que nous n’avons pas pour habitude de commenter une procédure en cours.
Nous ne nous attendions pas à ce que des sujets sans aucun lien avec la procédure en cours soient évoqués.
Le site de Pena Métaux est depuis l’origine dans une zone industrielle.
En 2011, lors du dépôt de notre projet d’extension, nous avons constaté que notre propriété avait été classée par erreur en parcelles agricoles au PLU de la CUB. Cette erreur a été corrigée le 21 décembre 2012 par une révision simplifiée du PLU, qui a restauré la classification d’origine de zone industrielle.
De plus, malgré le caractère économique du secteur, des habitations s’étaient installées au cours des ans générant une promiscuité gênante pour chacun. C’est pourquoi, à la suite d’une action de médiation initiée par la commune de Mérignac, le secteur a été totalement classé en zone économique et Marc Péna s’est engagé – à la mesure de ses moyens – à racheter les habitations des propriétaires le désirant et ce au prix du marché.
Ainsi, l’ensemble des riverains mentionnés dans votre article réside au sein d’une zone économique (artisanat et industrie), en pleine connaissance de cause.
Concernant le sujet dioxine, développé dans notre droit de réponse précédent, nous lisons avec satisfaction que la Mairie de Mérignac elle-même, présente à la réunion publique de dénouement du sujet en janvier 2020 – comme la DREAL, l’ARS, la DDPP et tous les riverains mentionnés dans votre article -, confirme que l’entreprise Pena Métaux a été mise hors de cause.
Concernant le sujet odeurs, comme pour la plupart des éléments évoqués lors de l’audience du 1er avril 2021, il ne fait pas partie de la mise en demeure de Pena Métaux de janvier 2019.
Et pour cause, il se nourrit d’allégations que les nuisances bien réelles subies par les riverains du quartier Toctoucau ne peuvent avoir comme origine que le site de Pena Environnement de St Jean d’Illac.
Or, le Tribunal Administratif, saisi par Pena Environnement, a jugé le 9 avril 2020 que Pena Environnement respecte bien son arrêté préfectoral d’exploitation en matière d’émission de particules odorantes.
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