Une « réunion de concertation avec les parlementaires, les représentants des collectivités concernées et les chambres consulaires » s’est donc tenue ce lundi 3 septembre à l’initiative de la préfecture, pour évoquer le projet d’élargissement de l’autoroute entre Salles et Bordeaux.
« L’objectif était de présenter les évolutions des scénarios de mise à 2×3 voies complète par le biais d’une mise à péage, mais aussi un scénario alternatif, sur financement public, d’une mise à 2×3 voies partielle de l’A63 dans sa partie la plus proche de la rocade bordelaise », signale la préfecture dans un communiqué
L’État souhaite désengorger cet axe en aménageant une 2×3 voies l’A63 entre la rocade bordelaise et Salles (soit un tronçon de 35 kilomètres), et en passant la voie rapide vers Arcachon (A660) sous statut d’autoroute. Le financement serait assuré par la mise en place d’un péage.
Dossier prochainement transmis à la CNDP
La préfecture compte saisir la Commission nationale du débat public (CNDP). Un dossier devrait être « transmis à l’automne ». En fonction de l’avis de la CNDP, la consultation se fera sous la forme d’un « débat public » ou d’une « concertation avec garants ».
En mars dernier, Bordeaux Métropole s’était opposée à ce projet de réaménagement routier, estimé à 300 millions d’euros. Les élus ne souhaitent pas que les habitants de la Métropole aient à assumer le coût d’un péage, estimant que le financement de cet aménagement revient à l’État. Certains d’entre eux redoutent en outre l’effet « aspirateur à voitures » que ne manque pas de provoquer tout projet de ce type.
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