Le prieuré de Cayac se situe sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, au sud de Gradignan. Au milieu d’un esapce de verdure traversé par la rivière de l’Eau Bourde, se dressent plusieurs façades, dont celle d’un gîte, tenu par l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui héberge toujours des pèlerins.
Il abrite également le musée Georges Sonneville (en hommage au peintre bordelais) et des salles associatives. Le site est complété par le château et l’ancienne église – déjà inscrite au titre des monuments historiques, ce qui avait permis une « remise en valeur des façades ».
C’est désormais l’ensemble qui bénéficie de cette mesure de protection du patrimoine, annonce la mairie de Gradignan dans un communiqué. Le titre de monument historique permet notamment l’obtention d’une signalisation routière spécifique avec logotype, la prise en compte obligatoire dans la définition des plans locaux d’urbanisme (PLU), ainsi que l’opportunité d’avantages fiscaux et d’aide pour les travaux.
Chargé d’histoire
Après examen par la Commission régionale du patrimoine et de l’architecture (CRPA) en décembre dernier, l’inscription de l’hôpital-prieuré a été décidée « en raison de son intérêt historique et de la qualité architecturale de ses vestiges », a indiqué la Direction Régionale des Affaires Culturelles à la ville de Gradignan.
« Construit au début du XIIIe siècle dans le sud de Bordeaux, Cayac était un hôpital avant de devenir un prieuré. À l’époque, toute personne pouvait y recevoir un repas ou des soins. La proximité de l’Eau Bourde, l’implantation du moulin, la présence de potagers, cultures, d’un chai, d’une écurie permettaient au site de Cayac de vivre en parfaite autonomie. Le site constituait un point d’étape historique sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle », souligne la ville de Gradignan.
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