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Sécurité sociale alimentaire : Bordeaux et la Gironde cherchent la recette pour un lancement en 2024

À l’occasion de ses vœux à la presse, le président du Département, Jean-Luc Gleyze est revenu sur le projet de sécurité sociale alimentaire, annoncé l’an dernier. Ce dernier vise à aider les personnes à faibles revenus à accéder à une alimentation saine et durable. Une expérimentation doit être lancée sur des territoires volontaires pour une concrétisation à l’horizon 2024.

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Sécurité sociale alimentaire : Bordeaux et la Gironde cherchent la recette pour un lancement en 2024

Le projet a déjà été évoqué l’année passée par le président du Département. Ce lundi 16 janvier, lors de ses vœux à la presse, Jean-Luc Gleyze est revenu sur la mise en place d’une « sécurité sociale alimentaire », basée sur « un droit à l’alimentation calqué sur le modèle de la Sécurité sociale ».

Participation citoyenne

L’expérience est co-portée avec la Ville de Bordeaux, comme l’a détaillé Jean-Luc Gleyze :

« Nous partageons avec elle le désir de cultiver une écologie solidaire et sociale avec l’élaboration d’un système alimentaire qui soit conçu comme le socle d’un droit inconditionnel, garant également de la dignité des revenus des paysans de nos territoires. »

Pour ce faire, la collectivité est accompagnée par le collectif Acclimat’action, qui milite pour une « transition des modèles alimentaires vers plus de justice sociale ». À partir du samedi 21 janvier, ce dernier débutera la réflexion sur la création d’un dispositif local de sécurité sociale de l’alimentation avec des groupes de Girondins originaires de Bordeaux, de Bègles, de Sainte-Foy-la-Grande et du Sud Gironde.

Selon un représentant du collectif, ces groupes de citoyens ont vocation à « construire le prototype et les conditions de faisabilité de l’expérimentation ». L’objectif : arriver en juin 2023 avec « des propositions précises » et ainsi « vérifier la pertinence » du projet.

Contours flous

En revanche, pour l’heure, aucun budget n’est encore fixé, pas plus que les modalités d’application : caisse, subvention, chèque… Selon Corinne Martinez, conseillère départementale déléguée à la résilience et à l’innovation territoriale, l’aspect financier du projet n’est pas la première problématique à poser :

« Dire combien ça va coûter, c’est bloquant de commencer par ça. Nous avons choisi de procéder dans un ordre différent en nous interrogeant sur l’urgence. Est-ce un droit de manger sainement et durablement ? Comment le définir ? Comment mettre dans la boucle les agriculteurs locaux ? Nous allons, sur le côté financier, nous faire accompagner par un comité d’acteurs avec des regards différents, d’économistes, de juristes, de sociologues. »

La démarche de réflexion devrait « logiquement » être suivie de la création de caisses locales d’alimentation, d’ici 2024.


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