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« Casserolade » à Bordeaux ce lundi, un an après la réélection d’Emmanuel Macron

À l’occasion du premier anniversaire de la réélection du chef de l’État ce lundi 24 avril, une centaine de manifestants s’est réunie place Pey Berland pour une « casserolade générale ». Une manifestation sauvage a suivi, rapidement dispersée par les forces de l’ordre dans la soirée.

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« Casserolade » à Bordeaux ce lundi, un an après la réélection d’Emmanuel Macron

Il y a une semaine, elle était prévue à l’occasion de son allocution télévisée sur la réforme des retraites. Ce lundi à 20h, place Pey Berland, une nouvelle « casserolade générale » a eu lieu pour le premier anniversaire du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Une centaine de Bordelais ont répondu à l’appel national lancé par Attac, qui a comptabilisé plus de 450 « concerts » de casseroles en France.

« Casserolade » aux abords de la mairie lundi 24 avril Photo : VB/Rue89 Bordeaux

Les manifestants ont fait du bruit pour contester la politique du chef de l’État, dans un contexte de tensions autour de la réforme des retraites dont le texte a été récemment promulgué. A l’arrivée du tram B, des manifestants se mettent sur les voies. La circulation est bloquée entre Quinconces et Saint-Nicolas.

« Un échauffement avant le 1er mai », promet un manifestant, date à laquelle l’intersyndicale appelle à un « rassemblement unitaire et populaire ». À Bordeaux, la manifestation est prévue à 10h30 depuis la place de la Bourse.

Nasse rue de Cursol

Une heure après le début du rassemblement place Pey Berland, une manifestation sauvage contourne la cathédrale et rejoint le cours Pasteur. Les manifestants prennent une parallèle et s’engagent rue des Étuves. Arrivés rue de Cursol, ils se retrouvent nassés par les forces de l’ordre. Une brigade canine est présente. Des contrôles d’identité sont effectués.

Panique dans le cortège par crainte d’être gazé. Mais une demi-heure plus tard, la nasse s’ouvre côté cours Pasteur, dans le calme. Des manifestants continuent leur déambulation en direction de Saint-Michel. Cette fois, pas une seule grenade lacrymogène. Moins dense que les dernières manifestations sauvages, la foule est rapidement dispersée vers 22h par une charge policière rue Causserouge.


#Attac

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