Face à une crise de la surproduction dans le vignoble bordelais, l’État et le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) avaient promis, en mars dernier, une enveloppe pour une campagne d’arrachage sanitaire des vignes.
1000 dossiers ont été déposés à la clôture de la plate-forme de pré-candidature, soit « l’équivalent de près de 9 300 hectares, conformément aux prévisions initiales et aux moyens mobilisés », précise la préfecture de la Gironde dans un communiqué publié ce jeudi :
« Cette première phase visait à mesurer et identifier les besoins des exploitations en difficulté : diversification de production agricole, reconversion agricole ou cessation totale d’activité. »
20% des viticulteurs veulent cesser leur activité
Parmi ce nombre, 300 viticulteurs, soit pas moins de 20% des professionnels girondins s’étant déclarés « en difficultés » et près de 10% de l’ensemble des vignerons du département, se sont inscrits afin de cesser totalement leur activité, viticole comme agricole.
« Ces premiers chiffres démontrent à la fois l’ampleur des difficultés pour un grand nombre d’exploitants, et la nécessité d’agir au plus vite pour leur venir en aide », indique la préfecture.
L’enveloppe de 57 millions d’euros est financée par l’État (38 millions d’euros) et le CIVB (19 millions d’euros). La Région Nouvelle-Aquitaine contribue elle aussi au dispositif via une enveloppe de 10 millions d’euros consacrée à la reconversion agricole des terres après arrachage.
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