« La ville rose, pas assez bobo pour passer au Vert ? » : c’est le titre d’un article pour la Fondation Jean-Jaurès paru en décembre 2020 et cosigné par le géographe Sylvain Manternach et Jérôme Fourquet, directeur du département « opinion et stratégies d’entreprise » de l’Institut français d’opinion publique (IFOP). Intégré au dernier livre de ce dernier, La France d’après (récemment paru au Seuil), il établit une comparaison des résultats des dernières élections municipales à Toulouse et Bordeaux.
Sort contrasté
Alors que Jean-Luc Moudenc parvenait à garder le Capitole au second tour face à une liste unique de gauche, l’Archipel citoyen, dirigée par un écologiste, Pierre Hurmic mettait, lui, fin à 75 ans d’hégémonie de droite malgré la concurrence de l’extrême gauche. Un « sort contrasté » pour les Verts que le sondeur explique en grande partie par la « boboïsation » présumée accélérée à Bordeaux par l’effet LGV.
Qu’en est-il exactement ? Le texte commence par une analyse poussée et cartographiée, quartier par quartier, du vote de 2020 à Toulouse (ce travail équivalent n’a pas été fait pour Bordeaux par les auteurs).
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