C’est un chantier « jamais fini », souligne le préfet de Gironde Etienne Guyot : initiée dans les années 1990, la restauration de l’enveloppe de la cathédrale de Bordeaux touche à sa fin – elle sera achevée en février 2024 –, mais devra être renouvelée dans 70 ans. Aussi, il y a du travail assuré pour de nombreuses générations de différents corps de métiers.
Des pierres d’ici
Ce vendredi, à l’occasion d’une visite presse organisée avant la fin du chantier, les tailleurs de pierre s’affairent aux pieds de Saint-André, sur la place Pey-Berland. Ils réajustent des blocs de calcaire, voués à remplacer des parties trop endommagées de la façade.
« Ces pierres proviennent de deux carrières de la région, déjà utilisées par le passé pour l’édifice, explique Pierre Pene, responsable d’équipe de la Compagnie Saint-Jacques, en charge de cette partie de sa restauration. Mais il faut les analyser au préalable pour vérifier qu’elles ont les mêmes caractéristiques que les pierres en place. »
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…