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Feu vert pour l’expérimentation Territoire zéro chômeur au Grand Parc

La candidature portée par la Ville de Bordeaux depuis 2020 a été reçue, l’expérimentation débutera au premier trimestre 2024.

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Feu vert pour l’expérimentation Territoire zéro chômeur au Grand Parc
L’expérimentation commencera en 2024

C’est désormais officiel. Le ministère du travail, du plein emploi et de l’insertion, ainsi que l’association nationale ETCLD (Expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée) ont habilité le projet porté par la Ville de Bordeaux. Après décret du Conseil d’Etat, attendu au premier trimestre 2024, le Grand Parc intègrera l’expérimentation nationale. Le quartier connaît un taux de chômage de 15,9% et que 800 chômeurs de longue durée y vivent.

Dans un communiqué commun, la préfecture de Gironde et la mairie de Bordeaux ont souligné le franchissement de « plusieurs étapes » depuis 2020, alors qu’il s’agissait d’une promesse de campagne des écologistes aux municipales.

« Sur le projet local du Grand-Parc, les pôles d’activités privilégiés sont l’alimentaire, les services aux habitants, les espaces verts et l’économie circulaire », précisent les services de l’État et la collectivité.

« Impact positif sur les personnes en recherche d’emploi »

Étienne Guyot, préfet de la Gironde, se réjouit ainsi de l’intégration prochaine du quartier au dispositif :

« Dans les territoires expérimentateurs, ce dispositif a déjà démontré son impact positif sur les personnes en recherche d’emploi. Sans ce dispositif, moins de 56% d’entre elles auraient été recrutées. »

Pour Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, « avec l’obtention de cette expérimentation, nous allons pouvoir créer au Grand Parc des activités vertueuses qui répondent aux besoins du quartier et donner corps au droit à l’emploi pour des centaines de personnes au chômage depuis plus d’un an ».

Il y a encore un mois, au conseil municipal, l’édile faisait pourtant part de ses « vives inquiétudes » sur la pérennité du dispositif. En cause, le projet de loi de finances 2024 (PLF) qui réduisait le budget alloué au dispositif, avant qu’une rallonge de 11 millions d’euros ne soit accordée par l’État, portant à 80 millions d’euros le budget pour 2024. Dans une tribune publiée dans Libération, 250 maires, dont celui de Bordeaux, réclamaient 20 millions d’euros.


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