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Nuit de la Solidarité à Bordeaux : 1019 personnes sans domicile fixe dont 466 à la rue

Pour la troisième année de la Nuit de la Solidarité, la Ville de Bordeaux et les services de l’Etat ont été associés pour la première fois. Le recensement des personnes sans domicile fixe a livré des premiers chiffres en hausse.

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Nuit de la Solidarité à Bordeaux : 1019 personnes sans domicile fixe dont 466 à la rue
Des bénévoles lors de la première édition de la Nuit de la solidarité en 2022

Mené dans la nuit du jeudi 25 janvier de 20h à minuit, le bilan du recensement de la troisième édition de la Nuit de la Solidarité est tombé ce vendredi. 466 personnes à la rue et en campement ont été recensées, 374 personnes en bidonville, dont 202 mineurs.

« À ces données s’ajoutent 72 personnes en bidonville non rencontrées pour des raisons techniques et de sécurité non satisfaisantes, et 107 personnes en squat », précise la mairie de Bordeaux dans un communiqué.

Plus de 400 bénévoles, 215 agents municipaux, métropolitains, du CCAS, les services de l’État et de nombreux partenaires ont été mobilisés pour mener cette opération d’envergure nationale.

Des chiffres en hausse

L’année passée, 554 personnes à la rue ont été recensées. Dans les bidonvilles, ce sont 273 personnes dont 128 enfants (mineurs en famille) qui avaient été recensés. « Un nouveau cycle de travail commence à partir des résultats de cette troisième édition », réagit Pierre Hurmic :

« En premier lieu, il s’agit de traiter l’ensemble des questionnaires avec le comité scientifique, puis d’organiser des groupes de partage avec les partenaires et enfin de consolider les actions engagées et de coconstruire des réponses nouvelles permettant d’améliorer la prise en compte des besoins identifiés. Cette nouvelle édition va également nous permettre d’approfondir notre connaissance des besoins hors hébergement. »

Fait notable pour 2024, les services de l’État ont participé au recensement. La première édition, en 2022, avait laissé place à une bagarre de chiffre entre la mairie et la préfecture, alors sous la houlette de Fabienne Buccio.

Cette année, de nouveaux partenaires ont intégré le comité scientifique du dispositif : le CAIO, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), le Centre Psychanalytique de consultation et traitement. Ces derniers s’ajoutent au cabinet Aresvi, à la Fondation Abbé Pierre et à l’agence d’urbanisme l’A’urba.


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