« Le compte n’y est pas », répète à plusieurs reprises Pascale Pavone. « Et le constat devient alarmiste », ajoute l’élue de Pessac dans son intervention ce vendredi 2 février, lors des débats en conseil de Bordeaux Métropolitaine sur le rapport annuel en matière d’égalité femmes-hommes. Elle observe un « net recul depuis 2020 » :
« Il y avait alors 4 hommes et 4 femmes aux postes de directeurs généraux en 2019, 7 hommes et 2 femmes en 2020, et 8 hommes et 1 femme aujourd’hui. Les réorganisations d’organigramme ne peuvent pas tout expliquer. Même si nous saluons des avancées, il manque l’essentiel : des solutions ambitieuses et la volonté farouche de les appliquer. »
Cette inégalité dans l’accès aux plus hautes responsabilités se reflète dans les écarts de salaires, relevés par ce rapport : le montant cumulé des 10 plus hautes rémunérations brutes de l’année 2022 pour Bordeaux Métropole est de 1,16 millions d’euros, répartis entre 1 femme et 9 hommes.
« Peu de femmes postulent à ces postes de responsabilité et c’est un sujet sur lequel on doit progresser », reconnaît Jean-François Egron, vice-président de Bordeaux Métropole en charge des ressources humaines.
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