Dans un courrier au ministre de la transition écologique, le président de la Région Nouvelle-Aquitaine demande que la centrale solaire envisagée en Gironde soit retenue parmi les projets d’envergure nationale, exemptés des calculs sur le zéro artificialisation. Il redoute qu’elle ne plombe l’enveloppe foncière régionale, qui sera fortement sollicitée pour GPSO.
Centrale photovoltaïque Photo : Daniel Jolivet/Flickr/CC
Certes, la transformation de 1100 hectares de forêt en parc photovoltaïque, couvert par 680 hectares de panneaux solaires, serait réversible, ont argué les responsables d’Engie lors d’une conférence de presse à Bordeaux. Mais elle ferait bien entrer le projet de Saucats dans le cadre du zéro artificialisation nette (ZAN), qui vise à réduire de 50% d’ici 2030 la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers, commune par commune.
Horizeo aurait pu figurer dans un arrêté, en cours de discussion entre l’Etat et les régions, visant à exclure de ce calcul des projets d’envergure nationale ou européenne, présentant un intérêt général majeur, pour les intégrer dans un « forfait national » de 12 500 hectares.
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