Bordeaux est toujours sur le podium des villes de province les plus chères de France. Avec un prix médian au m2 des appartements anciens de 4570€, elle se place toujours derrière Lyon (4860€) et Nice, selon les statistiques de la Chambre des notaires de Gironde. Celles-ci font autorité, puisqu’elles se fondent sur les transactions effectivement réalisées, et non sur les annonces immobilières.
La baisse de 2,1% enregistrée dans l’ancien à Bordeaux par rapport à 2022 est « relative, dans la moyenne de la France entière », estime Marie Laborde-Latouche, membre de la Chambre des notaires, lors d’une conférence de presse, ce vendredi 8 mars :
« Ces chiffres négatifs s’expliquent par le resserrement des conditions d’octroi des crédits et des taux d’intérêts. A Bordeaux, l’encadrement des loyers, la lutte contre Airbnb et les exigences de performances énergétiques dans l’ancien peuvent aussi y contribuer. Mais la ville reste la 3e la plus chère de France, les acheteurs savent qu’ils ne perdront pas de capital dans la pierre, et le marché est devenu serein, avec une visibilité à moyen terme. »
Des prix records à Pessac
Ainsi, l’érosion des prix dans l’ancien est à mettre en regard avec l’augmentation de ceux des maisons (+0,7%, pour un prix médian de 533500€, le plus élevé de la métropole), la stabilité des prix des appartements neufs (4680€/m2) dans la ville centre, et la hausse de 7% de ces derniers dans l’agglomération (4870€/ m2).
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