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Quand le vinyle fait tourner la tête des nuits bordelaises

Comme chaque année, le Disquaire Day met à l’honneur le vinyle à Bordeaux comme partout en France. Dans la capitale girondine, celui-ci fait notamment le bonheur de la scène électro, portée par une pléthore de collectifs et de labels indépendants. Entre clubbing, production et quête de la perle rare, la galette noire continue d’occuper une place centrale au sein de la scène locale.

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Quand le vinyle fait tourner la tête des nuits bordelaises

Le vinyle n’est pas mort. Cette dernière décennie en France lui a carrément offert une nouvelle jeunesse : en 2022, il s’est vendu plus de 5 millions de vinyles en France, soit environ trois fois plus qu’en 2016, selon le dernier rapport du SNEP, Syndicat national de l’édition phonographique.
Les ventes sur l’Hexagone ont frôlé les 90 millions d’euros, ce qui représente désormais 45% du chiffre d’affaires des formats physiques (c’est-à-dire tout ce qui n’est pas dématérialisé), contre moins de 1% il y a dix ans. Dans ce marché, les disquaires indépendants tentent de se faire une place à côté de leur bête noire, les grandes surfaces.
Si leur nombre a été divisé par 10 depuis les années 1980, les disquaires indépendants sont aujourd’hui environ 350 (334 selon une étude du ministère de la Culture en 2017) à faire de la résistance. Et le retour du vinyle contribue à sauvegarder l’espèce puisqu’il représente 75% de leur chiffre d’affaire, avec 50% de nouveautés. Bordeaux participe au combat avec une dizaine de disquaires indépendants qui font d’elle une place forte derrière Lyon (15 disquaires) et Paris (83).

Techno, micro et minimale : le sillon des noctambules

Hormis l’influence historique du pop/rock et du soul/jazz dans l’espérance de vie du disque noir, de nouvelles tendances viennent en renfort. Et de la plus des manières. Puisque des Dj’s se font les héritiers d’une culture musicale basée sur la quête sans fin de la perle rare, un son méconnu à même de faire chavirer le cœur des fêtards.
Parmi eux, les « diggers » ne manquent pas. Car la trouvaille est tout un art : sans recherche, pas de sample, pas de DJ, et peut-être même pas de musique électronique.

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