740 hectares. C’est la surface artificialisable par le projet de ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Du moins celle qui sera décomptée de l’enveloppe nationale (pour la décennie 2021-2031), définie dans un arrêté ministériel en cours de publication.
Ce texte liste des « projets d’envergure nationale et européenne d’intérêt général majeur » – 167 à ce stade, dont les réacteurs EPR2 à Penly, 450 potentiellement à terme – censés ne pas plomber le bilan artificialisation des sols des collectivités locales.
En effet, celles-ci sont désormais soumises à la loi climat et résilience et au ZAN – zéro artificialisation nette –, qui leur impose de réduire de moitié leur consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers sur la décennie actuelle par rapport à la précédente. C’est pour ne pas « peser sur les trajectoires régionales et locales » que le gouvernement a décidé de créer ce forfait de 12500 hectares.
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