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juin 2024
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A Cestas, un vote de « privilégiés qui ne se rendent pas compte du risque de l’extrême droite »
Deuxième ville la plus sûre de Gironde, Cestas a placé pour la première fois le Rassemblement national en tête d'une élection aux européennes. Dans cet ancien bastion du Parti socialiste, les classes moyennes et aisées cèdent aussi au populisme. Troisième et dernier reportage de notre série "Riches mais extrêmes".
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A Saint-Laurent-des-Combes, un vote RN aux arômes de grands crus et de raisins de la colère
Dans cette commune, qui fait partie de l'appellation Saint-Emilion Grand Cru, le chômage est quasi-inexistant, tout comme la délinquance et l'immigration. Pourtant, le Rassemblement national a recueilli 33,96% des suffrages, surfant sur les peurs : de l'insécurité chez les voisins, des étrangers, de la retraite ou du déclin de la viticulture. Deuxième reportage de notre série "Riches mais extrêmes".
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Dans la très cossue Bouliac, un vote RN de « ras-le-bol général »
Pour la première fois lors d'une élection, le Rassemblement national est arrivé en tête aux Européennes. Dans cette commune préservée de l'insécurité et où le pouvoir d'achat n'est pas la préoccupation première des habitants, on invoque l'exaspération vis-à-vis de problèmes surtout vus à la télé. Premier de notre série de trois reportages en Gironde, "Riches mais extrêmes".
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