Dès l’été 1940, le choix de l’armistice, l’engagement de la Révolution nationale et de la Collaboration apparaissent comme les faces différentes, mais liées, d’un même programme. Au départ, les Allemands ne sont pas demandeurs, les conditions de l’armistice leur permettent de piller la France, ce qui leur suffit.
Mais la collaboration est d’une grande aide pour eux. Celle-ci fut officialisée par la poignée de mains de Montoire entre Hitler et Pétain le 24 octobre 1940. Si la rencontre dans cette localité du Loir-et-Cher ne donnera lieu à aucun accord, le Maréchal ouvre la voie de la collaboration dans l’idée de ne pas entrer en guerre contre l’Angleterre.
La collaboration politique
Une municipalité collaborationniste
A Bordeaux, la municipalité tenue par Adrien Marquet depuis 1925, se lance dans une collaboration sans réserve avec l’occupant. Fils d’un dentiste qui sera plus tard interné en hôpital psychiatrique et d’une « arracheuse de dents », le maire plonge très tôt dans l’arène politique. Socialiste exclu de la SFIO en 1933 pour ses penchants réactionnaires, – son slogan, « Ordre, autorité, nation », épouvantant Léon Blum -, il créé le parti néo-socialiste, avec son acolyte Marcel Déat.
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