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Un congé menstruel à l’Université de Bordeaux à partir de la rentrée 2024

Il permettra aux personnes concernées de bénéficier d’une attestation d’absence pour 24 heures, et ce, sans présentation de certificat médical.

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Un congé menstruel à l’Université de Bordeaux à partir de la rentrée 2024
Le campus Montesquieu de l’Université de Bordeaux

Après l’Université Bordeaux-Montaigne au printemps dernier, c’est au tour de l’Université de Bordeaux de mettre en place un congé menstruel. Voté le 20 juin dernier en Commission de Formation et de la Vie Universitaire (CFVU), il sera effectif à compter de la rentrée prochaine.

Contrairement au dispositif instauré à Bordeaux-Montaigne, celui adopté au sein de l’Université de Bordeaux ne nécessite pas d’être justifié par un certificat médical.

Une simple demande

À l’Université de Bordeaux, il n’y aura pas de plafonnement de jours. Une simple demande d’attestation d’absence doit être formulée auprès de l’Espace Santé Étudiant pour une durée de 24h.

« Ce repos menstruel pourra être demandé dans le délai maximum de 48h qui précède ou qui suit le jour de l’absence. Le repos menstruel ne pourra être demandé à nouveau, si la situation se reproduit, qu’après un délai minimum de 21 jours suivant la date indiquée sur l’attestation précédente », peut-on lire dans la délibération votée en CFVU.

La délivrance de l’attestation « s’accompagnera d’une information sur les dysménorrhées [règles douloureuses, NDLR] et un lien vers une consultation médicale complémentaire » en cas de symptômes fréquents/intenses.

Prévention sur l’endométriose

« Cela permet aussi de faire de la prévention vis-à-vis de l’endométriose, dont le diagnostic est souvent difficile à poser », complète Marine Graffe, de l’Union étudiante Bordeaux, élue au conseil d’administration :

« Nous nous réjouissons que les différentes instances aient pris conscience que c’était un projet important à porter. C’est un dispositif que nous portions et défendions avec notre syndicat au moment des élections. Nous espérons désormais qu’il puisse être élargit aux personnels de l’université. »

Maladie gynécologique chronique qui touche 1,5 à 2,5 millions de femmes (soit près d’une femme sur dix en France), l’endométriose est l’une des premières causes d’infertilité. Le retard de diagnostic est fréquent, en moyenne 7 à 10 ans après l’apparition des premiers symptômes.

À l’Université de Bordeaux, une évaluation du dispositif sera réalisée après la première année de mise en œuvre.


#Santé

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