Le 28 août 1944, Bordeaux est libérée. Les forces françaises entrent dans la ville sans combat. Après Périgueux et Agen le 19 août, et Pau le 20, les résistants se chargent eux-mêmes de rendre à la capitale girondine sa liberté, les Alliés n’ayant pas prévu de lancer d’opérations vers la Gironde, car la région ne présente plus d’intérêt stratégique pour Eisenhower et ses troupes.
Le départ des Allemands
Selon les termes de leur accord avec le commandement allemand, les troupes des Forces françaises de l’intérieur (FFI) entrent à Bordeaux à partir de 00h01 le 28 août, les occupants ayant jusqu’au 27 minuit pour partir. Des incidents opposent néanmoins les dernières unités allemandes à des groupes de maquisards.
Le 26, place de la Victoire, un violent accrochage entre les Francs-tireurs et partisans (FTP) du capitaine Gilbert et une arrière-garde allemande cause la mort de sept Français et d’un Allemand. Le 27, deux Allemands, cachés dans l’église Saint-Bruno, tirent sur des passants avant d’être neutralisés. Aux Quatre Pavillons à Lormont, un pétard éclate au passage d’un tramway et trois soldats allemands, se croyant menacés, tirent : un civil est tué et deux autres sont blessés.
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