Média local avec zéro milliardaire dedans

28 août 1944, la libération de Bordeaux est « une délivrance »

Bordeaux est libéré le 28 août 1944 par les résistants, sans batailles ni combats. Ce qui n’est pas le cas de la Gironde où la côte atlantique est toujours surveillée par des Allemands qui ne seront chassés que le 20 avril 1945. Sixième et dernier épisode de notre série d’été « Bordeaux, des années terribles à la Libération ».

,
Édition abonnés
28 août 1944, la libération de Bordeaux est « une délivrance »

Le 28 août 1944, Bordeaux est libérée. Les forces françaises entrent dans la ville sans combat. Après Périgueux et Agen le 19 août, et Pau le 20, les résistants se chargent eux-mêmes de rendre à la capitale girondine sa liberté, les Alliés n’ayant pas prévu de lancer d’opérations vers la Gironde, car la région ne présente plus d’intérêt stratégique pour Eisenhower et ses troupes.

Le départ des Allemands

Selon les termes de leur accord avec le commandement allemand, les troupes des Forces françaises de l’intérieur (FFI) entrent à Bordeaux à partir de 00h01 le 28 août, les occupants ayant jusqu’au 27 minuit pour partir. Des incidents opposent néanmoins les dernières unités allemandes à des groupes de maquisards.
Le 26, place de la Victoire, un violent accrochage entre les Francs-tireurs et partisans (FTP) du capitaine Gilbert et une arrière-garde allemande cause la mort de sept Français et d’un Allemand. Le 27, deux Allemands, cachés dans l’église Saint-Bruno, tirent sur des passants avant d’être neutralisés. Aux Quatre Pavillons à Lormont, un pétard éclate au passage d’un tramway et trois soldats allemands, se croyant menacés, tirent : un civil est tué et deux autres sont blessés.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Bordeaux. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Bordeaux d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89Bordeaux. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

80 ans après la Libération, Rue89 Bordeaux revient sur la vie dans la capitale de la Gironde, et brièvement de la France, pendant la Seconde Guerre mondiale, de la défaite à l’épuration, en passant par la collaboration avec l’Allemagne nazie.

Voir tous les articles

#Libération

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

À lire ensuite


Les luttes héroïques des résistants bordelais contre les Nazis
Antisémitisme, étoile jaune et déportation dans le Bordeaux de Vichy
Partager
Plus d'options