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Face à la crise du vin de Bordeaux, Pierre Hurmic appelle à « jouer groupés », restaurateurs compris

Dans l’Entre-deux-Mers, le maire de Bordeaux et les représentants de la filière ont dressé un point de situation alors que le milieu est confronté à une crise de surproduction et que la seconde vague du plan d’arrachage a débuté. Un plan pour sensibiliser les restaurateurs à promouvoir le vin de Bordeaux est en cours d’élaboration.

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Face à la crise du vin de Bordeaux, Pierre Hurmic appelle à « jouer groupés », restaurateurs compris
Aux Vignobles Boissonneau, à Saint-Michel-de-Lapujade

A l’approche des vendanges, le maire de Bordeaux s’est rendu dans une exploitation viticole, soucieux de se montrer « présent aux côtés d’une filières qui emploie 60 000 emplois directs et indirects ». Il était accompagné de Birgitte Bloch, conseillère municipale déléguée au tourisme et à l’économie du vin, du Président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), Allan Sichel, et du Président de la Chambre d’agriculture de la Gironde, Jean-Louis Dubourg.
La rencontre s’est tenue ce lundi dans le sud du département, à Saint-Michel-de-Lapujade, aux Vignobles Boissonneau, dont le propriétaire, Pascal Boissonneau, est président des Vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine.

Encourager la vitrine locale

Ce déplacement intervient, pour la seconde année consécutive, dans un contexte de baisse de la production. En 2023, la production d’AOC Bordeaux rouge tournait à 1,1 million d’hectolitres de vin. En 2024, la production de cette même appellation pourrait reculer à 800 000 hectolitres. Un déficit de récolte lié aux conditions météorologiques et aux maladies telles que le mildiou ou la coulure, mais aussi à un plan d’arrachage primé, mené conjointement par la Préfecture et le CIVB.

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