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Les luttes héroïques des résistants bordelais contre les Nazis

D’une résistance spontanée à une résistance organisée, des Bordelais n’ont eu de cesse de harceler les forces d’occupation allemande. De René et Hélène Antoine à Lucien Nouaux, en passant par Claude Bonnier, sans oublier Hans Stahlschmidt, le soldat allemand qui a sauvé le port de la destruction… la liste des héros qui se sont dressés contre l’oppression nazie est longue. Cinquième épisode de notre série d’été « Bordeaux, des années terribles à la Libération ».

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Les luttes héroïques des résistants bordelais contre les Nazis

Pour ceux qui penseraient que Bordeaux et la Gironde n’ont pas été des lieux de résistance, il suffit de rappeler qu’il y eut 5000 arrestations dans le département, de 1100 à 1300 déportations politiques et près de 300 exécutions au camp de Souge (2e rang national) de 1940 à 1944.
Dès la première heure, en juin 1940, il y a des résistants sur le sol bordelais. Pendant les premiers temps de l’occupation, des attitudes instinctives de refus de la défaite, de l’armistice, de la collaboration ou de la Révolution nationale se manifestent. Au départ, elles sont surtout le fait d’initiatives individuelles, spontanées et non coordonnées, notamment des affiches lacérées, des tracts ou des graffitis hostiles. Un vieux juif polonais est condamné à mort pour avoir, le 27 août 1940, menacé des soldats allemands avec un bâton… !

La résistance s’organise

Mais peu à peu naissent des groupes de résistance autour d’anciens combattants, de prêtres (l’aumônier Lasserre, le père Louis de Jabrun), de socialistes (le député Fernand Audeguil), de syndicalistes (Georges Bonnac, un des dirigeants de la CGT clandestine), et de médecins (le Dr Poinot à l’hôpital Saint-André, le Dr Raymond Nancel-Pénard au sanatorium de Pessac).

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