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Pour faire passer la ligne vélo express Bordeaux-Mérignac, 200 places de voitures supprimées

Une concertation vient de démarrer sur l’aménagement de la ligne 11 du Réseau vélo express (ReVE), entre Bordeaux et Mérignac, où le trafic vélo pourrait être multiplié par 4. Des riverains du secteur compris entre les places Mondésir et Gambetta, se mobilisent contre la suppression de places de stationnements voitures.

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Pour faire passer la ligne vélo express Bordeaux-Mérignac, 200 places de voitures supprimées
Barrière d’Arès

À la Pharmacie du boulevard, barrière d’Arès, la gérante de l’officine l’assure, tous ses clients en parlent :

« Dans le quartier, il y a beaucoup de personnes âgées qui ne peuvent se passer de la voiture. Certains ont aussi des infirmières qui viennent à domicile. »

Au coeur des conversations depuis quelques semaines, le futur aménagement des voies cyclables rue Judaïque, avenue de la République, avenue d’Arès et rue Georges-Bonnac, dans le cadre du Réseau vélo express (ReVE).
Dans le cadre du Schéma des mobilités et du 3ème Plan vélo, Bordeaux Métropole souhaite favoriser la circulation des cyclistes en proposant un aménagement cyclable à haut niveau de service. Les premiers kilomètres de ce projet de la métropole ont été mis en service l’an dernier.
Sa ligne 11 desservira l’ouest de la métropole sur trois communes, Bordeaux, Mérignac et Martignas-sur-Jalles. Elle s’étend sur 20,7 kilomètres. Depuis le 26 août, une concertation est ouverte sur le secteur compris entre la place Mondésir à Mérignac et la place Gambetta à Bordeaux. Cet aménagement comporte plusieurs objectifs, validés en conseil métropolitain le 2 février 2024.
Périmètre d’étude de la concertation (Bordeaux Métropole)

Réaménagement complet

Dans le secteur soumis à concertation, 4,7 km de voiries dédiées aux vélos sont à réaménager car elles ne correspondent pas à la charte du ReVE (minimum 2 mètres de largeur pour une piste unidirectionnelle). Enfin, la collectivité souhaite améliorer la qualité des cheminements piétons et renforcer la végétalisation.
Des objectifs « bienvenues » selon cette riveraine rencontrée avenue d’Arès, non loin de la clinique Saint-Augustin. Retraitée, elle se déplace à pied ou utilise les transports en commun :

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