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Un projet de mosquée sème le trouble à Ambarès-et-Lagrave

Dans la commune de l’agglomération bordelaise où le Rassemblement national a atteint 47.59% aux dernières élections législatives, le projet initié par l’association Ibn Sina fait l’objet de vives critiques. Ce 19 octobre, le maire Nordine Guendez organise une conférence sur la laïcité et promet une « totale transparence » sur ce projet.

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Un projet de mosquée sème le trouble à Ambarès-et-Lagrave
Le terrain visé par l’association Ibn Sina pour le projet de construction de centre cultuel et culturel musulman à Ambarès-et-Lagrave. SC/Rue89 Bordeaux

C’est une collecte de fonds découverte par hasard par un groupe de riverains qui a poussé le groupe d’opposition « Unis pour Ambarès-et-Lagrave », comprenant un membre du Rassemblement national, à interpeller le maire de la commune le 30 septembre dernier.

« Le maire a toujours refusé de se positionner contre ce projet et surtout contre sa localisation. […] Outre sa nature pouvant engendrer des tensions, les riverains et nous-mêmes nous interrogeons sur ce projet et sa pertinence dans un quartier pavillonnaire très paisible », pointe Christophe Lacoste, du groupe d’opposition Unis pour Ambarès-et-Lagrave (droite), lors d’une interpellation citoyenne le 30 septembre 2024.

De son côté, Nordine Guendez, maire PS de la commune d’Ambarès-et-Lagrave, affirme à Rue89 Bordeaux qu’il ne peut « ni financer les lieux de culte ni les interdire ». Ils doivent cependant s’établir dans un cadre réglementaire précis :

« On peut gesticuler avec mes oppositions, ici le RN, mais il faut rappeler que les pouvoirs de police du maire se situent dans le cadre du plan local d’urbanisme (PLU). On peut instrumentaliser les peurs des gens, je souhaite plutôt voir quelles sont les compétences des uns et des autres. Je n’avais pas eu à me rapprocher de l’association Ibn Sina jusqu’ici : ils m’ont demandé audience, je les ai reçus en ma qualité de maire pour qu’il me fasse part de leur projet. »

À l’interpellation de Christophe Lacoste le 30 septembre dernier, il répond :

« Le premier signal que j’ai envoyé c’est que tout le monde puisse avoir un lieu de culte sur un territoire donné. Vu les taux de couverture, j’ai dis qu’il serait plutôt judicieux d’implanter un lieu de ce type dans d’autres communes, d’autant plus que la mosquée de Cenon n’est pas loin et accessible assez facilement. »

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