Ce jeudi 31 octobre, Kelly Belly travaillait dans ses vignes à Val-de-Livenne, dans le Nord Gironde, à la frontière avec la Charente. Au bout de sa parcelle au lieu-dit Lamourette, une vieille bâtisse en ruine surplombe un petit étang. Le vigneron, également éleveur par passion, espère la rénover dès qu’il en aura les moyens. En attendant, il y abrite sept de ses 200 brebis.
« C’est les plus vieilles. Je ne les laisse pas avec les jeunes, sinon elles ne mangent pas assez. Donc, je les isole dans des prairies. Je n’ai pas envie de les vendre et elles peuvent encore faire une portée ou deux. »
Vers 9h30, au bout du chemin qui mène vers l’enclos, Kelly Belly découvre le carnage. Trois brebis sont noyées et trois autres sont toujours vivantes, réfugiées sous un arbre dans l’eau. Dans le bâtiment, la septième est totalement éviscérée et la patte arrière rongée jusqu’à l’os. « Tous les indices montrent que c’est une attaque du loup », affirme l’éleveur.
Trois brebis se sont jetées à l’eau pour échapper au loup et sont mortes noyées (Kelly Belly)
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