Mutilé « pour l’exemple », Antoine Boudinet espère toujours que justice lui soit rendue
Antoine Boudinet a perdu sa main droite suite à un tir de grenade par la police lors de l’acte 4 des Gilets jaunes à Bordeaux. Après un classement sans suite de sa plainte en 2022, la réouverture de l’instruction est étudiée par la cour d’appel de Bordeaux, et il compte explorer tous les recours possibles pour faire reconnaître la responsabilité de l’Etat.
Myriam Eckert et Lola Villabriga, venue de Bayonne ce jeudi 5 décembre 2024 pour soutenir Antoine Boudinet, à droite Photo : SB/Rue89 Bordeaux
6 ans moins 3 jours après avoir été mutilé par l’explosion d’une grenade GLI-F4 qu’il tentait de ramasser place Pey-Berland lors de l’acte 4 des Gilets jaunes, Antoine Boudinet continue de se battre pour obtenir justice. L’ancien conseiller municipal Bordeaux en luttes (élu en 2020, il a démissionné en 2022) a été entendu ce jeudi 5 décembre par la cour d’appel de Bordeaux, qui doit se prononcer sur la réouverture de son dossier.
En 2019, malgré le classement sans suite de sa plainte après une enquête de l’IGPN, la police des polices, le parquet général de Bordeaux avait lancé une instruction pour « mutilation volontaire », qui a donné lieu à une ordonnance de non-lieu le 12 mai 2022. Son avocat, Jean-François Blanco, a plaidé devant la chambre d’instruction de la cour d’appel pour réformer cette ordonnance, et que l’information judiciaire reprenne.
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