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« On trouve des traces de PFAS dans l’eau potable à Bordeaux »

Deux études ont confirmé la présence de polluants éternels dans l’eau potable de grandes villes françaises. Bien qu’elle ne soit pas en haut du tableau, Bordeaux n’échappe pas au fléau. « Nous avons des concentrations largement en deçà de la réglementation », affirme Nicolas Gendreau, directeur de la Régie de L’Eau Bordeaux Métropole.

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(cc/PxHere)

Deux campagnes distinctes, publiées ce jeudi 23 janvier, révèlent que de nombreux habitants d’une trentaine de villes françaises sont exposés à des produits polluants dans l’eau potable, les PFAS (per- et polyfluoroalkylées).

L’étude de l’association de consommateurs UFC-Que choisir et l’ONG environnementale Générations futures d’une part, et celle du laboratoire d’analyse Eurofins d’autre part, s’alarment des taux de ces « polluants éternels », très difficiles à éliminer et particulièrement dangereux pour la santé.

Bordeaux n’échappe pas à ce fléau (9,5 ng/l – nanogramme par litre –, inférieur au seuil règlementaire français de 100 ng/l et supérieur au Danois qui est de 2 ng/l). Entretien avec Nicolas Gendreau, directeur de la Régie de L’Eau Bordeaux Métropole, qui affirme que des analyses sont régulièrement effectuées et que les seuils sont surveillés.

« Nous sommes en deçà de la règlementation »

Rue89 Bordeaux : Quelle est votre réaction aux résultats des études publiées ce jeudi ?

Nicolas Gendreau : Je dois préciser tout d’abord qu’il n’y a pour nous aucune surprise. Les services d’Eau de la métropole suivent déjà un certain nombre de pollutions réglementées.

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