Des stations flambant neuves (19 en travaux cette année, dont 15 sur la rive gauche), quelques aménagements de voiries et de trottoir ici ou là : le chantier permettant le passage de la future ligne H dès la fin 2025 est plutôt light. Et pour cause :
« Il y a déjà beaucoup de couloirs de bus, notamment sur les boulevards ou les quais de Brazza, souligne Clément Rossignol-Puech, vice-président de Bordeaux Métropole aux mobilités. L’investissement – 9 millions d’euros – porte essentiellement sur la mise en service de stations, ou leur passage aux standards du bus express. »
Un nouveau moyen de franchir la Garonne
Il y a aura 49 arrêts pour cette ligne circulaire de 21 kilomètres, passant par 6 communes du pont Simone-Veil au pont Chaban-Delmas en traversant la plaine sur la rive droite, via le bas Floirac et le bas Cenon, puis empruntant la rue Lucien-Faure et tout le linéaire des boulevards.
« La ligne sera très intéressante notamment pour améliorer les connexions entre les deux rives mais aussi interconnecter des quartiers de logements et des pôles d’activité comme la Cité numérique, le CHU de Pellegrin et la polyclinique Bordeaux Nord, le stade Chaban et la Cité du Vin », poursuit Clément Rossignol-Puech.
La Métropole avance des gains de temps importants pour rallier ces destinations : 24 minutes pour aller directement de Brazza à la cité administrative, au lieu de 42 minutes actuellement avec 1 correspondance ; 17 minutes pour se rendre à l’Arena depuis la barrière Saint-Genès, contre 27 minutes aujourd’hui (avec 2 correspondances) ; ou encore 15 minutes entre Floirac Libération et la Cité numérique de Bègles, quand il en faut 25 et 2 changements aujourd’hui.

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