« Pour ne surtout pas se retrouver dans la situation catastrophique de l’A69, déplorée par les pour et les anti, il faut stopper les aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux (AFSB) avant que les gros travaux n’aient commencé, et leur démarrage est imminent », martèle Denis Teisseire, de Transcub.
C’est pourquoi son association, la Sepanso, LGVEA et Sop LGV Bordeaux Métropole, viennent de déposer un référé-suspension visant l’arrêté préfectoral d’autorisation environnementale, qui a donné le 18 octobre dernier le feu vert aux AFSB. Lors d’une conférence de presse à Saint-Médard d’Eyrans, elles ont annoncé ce jeudi que le tribunal administratif de Bordeaux examinera le 4 avril cette demande.
Opérations coup de poing
Objectif : suspendre le chantier de la troisième voie ferrée de 11 kilomètres entre Bègles et Saint-Médard-d’Eyrans, préalable à la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse. Celle-ci doit entrer dans une nouvelle phase, selon Didier Gassiot, de LGVEA :
« Jusqu’ici, ce sont des travaux préparatoires réalisés dans des conditions déplorables, avec des déviations de réseaux ou des défrichements nocturnes sous les fenêtres des habitants, à 2h du matin. Mais on va rentrer dans une phase de travaux assez lourds, avec 5 “opérations coup de poing” à partir du 18 avril : démolitions de maisons, travaux de voirie, ouvrages d’art… »
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