« Prestation d’animations de réunions participatives pour le compte de la Ville de Bordeaux. » Voilà un marché, estimé à plus de 100000€, qui irrite les élus du groupe Bordeaux Ensemble.
« C’est un mauvais signal pour la démocratie locale », commente Fabien Robert. « A quoi sert alors un élu ? Un élu est responsable et un responsable assume ses responsabilités », estime le conseiller municipal Modem.
Il revient selon lui aux adjoints et conseiller municipaux d’animer ces réunions, et d’être ainsi « clairement identifié et responsable devant les citoyens ».
« Un dialogue apaisé »
« En supprimant ce dialogue direct par l’interposition d’un intervenant extérieur sans légitimité démocratique, la municipalité de Bordeaux risque de renforcer la déconnexion grandissante entre élus et les citoyens », poursuit l’ex Premier adjoint de Nicolas Florian.
Typhaine Ardouin, adjointe au maire chargée de la démocratie permanente, justifie ce choix de la municipalité par la multiplication des réunions et par le fait que des « espaces de participation de qualité nécessite des personnes qui sont professionnelles ». Sans remplacer les élus, poursuit-elle :

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