À Bordeaux, les parents du collège Clisthène demandent à Emmanuel Macron de sauver ce « laboratoire des rythmes scolaires »
Ce mardi 20 mai, après une action « collège mort », une cinquantaine de parents et professeurs se sont rassemblés devant la DSDEN 33 pour demander la réouverture d’une classe au collège Clisthène que la direction veut maintenir fermée malgré une demande croissante. Les parents élus ont écrit au président de la République, lui proposant que l’établissement du Grand Parc accueille la convention citoyenne des temps de l’enfant.
Devant la Direction des Services Départementaux de l’Éducation Nationale de la Gironde (DSDEN 33), parents, élèves et professeurs du collège Clisthène se sont mobilisés Photo : SC/Rue89 Bordeaux
Au lendemain d’une grève totale de l’équipe éducative, une opération « collège mort » a été menée par les 178 familles de Clisthène, « suivie à 100 % », pour réclamer la réouverture d’une deuxième classe de 6e. « Nous étions persuadés de la récupérer », regrette Pierre Burucoa, parent de deux élèves scolarisés dans l’établissement.
En 2024, cette annexe expérimentale du collège Casimir-Fidèle (ex collège du Grand Parc) à Bordeaux, ouverte depuis 23 ans, avait perdu l’une de ses deux classes de 6e, officiellement en raison d’un manque de candidatures – 37 contre habituellement 50 à 80.
37 familles sur le carreau
Cette année, malgré 65 candidatures déposées, la réouverture d’une classe n’est pas à l’ordre du jour dans cet établissement public en REP (réseau d’éducation prioritaire). Seules 28 devraient être retenues, laissant 37 familles sur le carreau.
« Ce sont des élèves qui ont besoin du cadre offert par Clisthène, qui vont venir surcharger des classes dans d’autres collèges qui sont déjà en manque de moyens » fustige Pierre Burucoa.
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