Au lendemain d’une grève totale de l’équipe éducative, une opération « collège mort » a été menée par les 178 familles de Clisthène, « suivie à 100 % », pour réclamer la réouverture d’une deuxième classe de 6e. « Nous étions persuadés de la récupérer », regrette Pierre Burucoa, parent de deux élèves scolarisés dans l’établissement.
En 2024, cette annexe expérimentale du collège Casimir-Fidèle (ex collège du Grand Parc) à Bordeaux, ouverte depuis 23 ans, avait perdu l’une de ses deux classes de 6e, officiellement en raison d’un manque de candidatures – 37 contre habituellement 50 à 80.
37 familles sur le carreau
Cette année, malgré 65 candidatures déposées, la réouverture d’une classe n’est pas à l’ordre du jour dans cet établissement public en REP (réseau d’éducation prioritaire). Seules 28 devraient être retenues, laissant 37 familles sur le carreau.
« Ce sont des élèves qui ont besoin du cadre offert par Clisthène, qui vont venir surcharger des classes dans d’autres collèges qui sont déjà en manque de moyens » fustige Pierre Burucoa.
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